mercredi 26 mars 2014

L'intégration des élèves en difficulté

Cette semaine, j’ai choisi de vous parler d’un article fort intéressant celui de Francis Vailles du journal La Presse. Le 25 mars dernier, il a écrit un article qui s’intitule : il faut redresser l’école publique. Voici le lien pour lire cet article : http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201403/25/01-4751149-il-faut-redresser-lecole-publique.php

Son article parle de l’importance de l’école publique au niveau de l’économie gouvernementale et de l’importance de celle-ci sur la réussite des élèves des écoles régulières. De plus, il aborde un élément très intéressant, celui que les parents des élèves ont décidé de choisir les écoles privées et les programmes d’enrichissement à la place du programme régulier de l’école publique. « … en une décennie, la proportion d'élèves qui fréquentent le privé au secondaire a bondi, passant de 15,4 % en 1998 à près de 20 % en 2009 (plus récente donnée disponible). » (Vailles, 2014) Ces chiffres sont quand même assez importants. « Quant aux programmes d'enrichissement au public, qui nécessitent des examens d'entrée, ils regroupent environ 14 % des élèves aujourd'hui. Autrement dit, le tiers des élèves - les plus forts - désertent les classes normales. » (Vailles, 2014)

La question que soulève monsieur Vailles est la suivante : qu’est devenue la classe régulière? Un phénomène très important qui est celui de l’intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières. « À Laval, par exemple, la commission scolaire a récemment annoncé qu'à la prochaine rentrée scolaire, 800 élèves en difficulté qui ont échoué au primaire seront intégrés aux groupes réguliers du secondaire pour les cours autres que le français et les mathématiques. » (Vailles, 2014)

La question que j’aimerais aborder dans ce billet est : qu’en est-il des besoins des élèves en difficulté qui sont intégrés dans les classes régulières?

Souvent dans notre domaine on se demande l’importance des classes d’adaptation scolaire ou encore de l’intégration des élèves dans les classes régulières. Bien que les classes d’adaptation scolaire répondent aux besoins de la plupart des élèves, ce n’est pas le cas de tous. Certains élèves ont besoin d’être intégré dans des classes régulières pour développer leur plein potentiel alors que d’autres ont besoin de plus d’encadrement et de soutien.

Comme le mentionne Monsieur Lauzon président du Syndicat de l’enseignement secondaire des Basses-Laurentides dans l’article d’Assïa Kettani : « L’intégration des élèves peut être une réussite, mais encore faut-il pouvoir le faire dans de bonnes conditions ». En tant que future enseignante en adaptation scolaire, il est donc clair que l’intégration est un sujet qui me touche principalement. Pour ma part, ce n’est pas pour tous les élèves, mais plusieurs élèves ont besoin d’être intégrés dans des classes régulières et d’être entourés d’élèves plus forts qui vont l’aider et le nivelé vers le haut et qui vont l’aider dans son processus d’apprentissage. Il n’est donc pas facile de se prononcer sur le sujet de l’intégration des élèves en difficultés dans les classes régulières, je crois donc que chaque cas doit être traité de façon individuelle pour répondre aux besoins de chaque enfant.

J’aimerais bien avoir votre avis sur le sujet, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires.

     Références :

    -  Kettani, Assïa. (2012, 29 septembre). Il faut relever le défi de l’intégration. Le Devoir. Repéré à http://www.ledevoir.com/societe/education/359996/il-faut-relever-le-defi-de-l-integration

-   Vaillers, Francis. (2014, 25 mars). Il faut redresser l’école publique. La Presse. Repéré à http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201403/25/01-4751149-il-faut-redresser-lecole-publique.php

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